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Vous avez été entendus ! L’opinion des parties prenantes sur l’action de la Banque mondiale au Cameroun

01 novembre 2016


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Des membres d'organisations non gouvernementales locales réunis à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, discutent de l’engagement des citoyens dans les projets de la Banque mondiale. 

Abel Bove/Banque mondiale

LES POINTS MARQUANTS
  • Plus de 600 personnes ont participé cette année à l’enquête d’opinion organisée par la Banque mondiale au Cameroun.
  • Leur perception de l’action de la Banque mondiale s’est nettement améliorée.
  • Les priorités de développement qui ressortent de l’enquête correspondent à celles mises en avant dans le diagnostic de la situation du Cameroun, établi par la Banque et sur lequel reposera son prochain cadre de partenariat avec ce pays.

YAOUNDÉ, le 1 novembre 2016 – Plus d’efficacité, davantage de souplesse dans la mise en œuvre des projets, des relations plus étroites avec les parties prenantes… ce sont là quelques-unes des attentes exprimées dans une récente enquête d’opinion réalisée par l’antenne de la Banque mondiale au Cameroun, afin d’améliorer l’efficacité et l’impact de ses activités. Cette enquête, dont les résultats ont été publiés en août 2016, a enregistré un fort taux de participation auprès des parties prenantes.

Entre mai et juin 2016, membres du gouvernement, fonctionnaires, journalistes, représentants de la société civile, étudiants et entrepreneurs, au total plus de  600 personnes, ont été invités à donner leur avis sur les interventions du Groupe de la Banque mondiale au Cameroun.

Dans de nombreux domaines, on constate une nette amélioration de l’image de l’institution par rapport à l’enquête réalisée il y a trois ans, aussi bien sur le plan de son engagement que de son action sur le terrain. Dans l’ensemble, les relations de l’institution avec ses homologues sont jugées positives et sa collaboration avec les autres bailleurs de fonds et les partenaires a nettement progressé.

Deux grandes priorités de développement se détachent clairement de cette enquête : « la gouvernance ou la réforme du secteur public », suivie par « l’essor de l’agriculture », sachant que pour la majorité des personnes sondées, ce dernier secteur joue également un rôle primordial dans la lutte contre la pauvreté.

Les personnes interrogées ont manifesté leur désir de voir la Banque mondiale élargir ses contacts au-delà des cercles gouvernementaux habituels, pour collaborer notamment avec les ONG et le secteur privé. Elles ont également insisté sur l’importance d’associer davantage la société civile lors de la mise en œuvre ou le suivi des projets.

Le sondage de 2016 coïncide avec l’approbation par le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale du diagnostic-pays systématique établi pour le Cameroun sur lequel reposera le prochain cadre de partenariat avec ce pays, actuellement en cours d’élaboration.

« Les priorités exprimées par les personnes interrogées, notamment le développement agricole, l’énergie et la santé, sont cohérentes avec celles qui sont mises en avant dans notre diagnostic et notre cadre de partenariat », souligne Elisabeth Huybens, directrice des opérations pour le Cameroun. « Confortés par la confirmation que nous allons dans la bonne direction, nous entendons bien exploiter ces informations très précieuses pour voir comment optimiser nos interventions et renforcer notre impact. L’enquête vient ainsi à point nommé, puisque nous sommes en train de finaliser le cadre de partenariat. »

Les enquêtes nationales d’opinion mises en place régulièrement par la Banque mondiale servent à évaluer et suivre de manière systématique la perception et l’opinion que les clients et les partenaires du Groupe de la Banque mondiale ont de son action. Les données de ces sondages permettent à l’institution d’appréhender, au plus près du terrain, le point de vue des parties prenantes sur ses activités dans les pays et, plus généralement, sur les questions de développement.


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